Aider la faune sauvage

Aider les oiseaux en hiver

L’hiver est la saison la plus meurtrière pour les oiseaux qui résistent moins bien au froid en raison du manque de nourriture et de boisson. Vous pouvez leur venir en aide en installant des mangeoires et des abreuvoirs. Pour aider les oiseaux, hivernants ou migrateurs de passage sur notre territoire, la LPO et son réseau demandent une suspension de la chasse dans tous les départements dès qu’il gèle.

Pourquoi nourrir les oiseaux en hiver ?

Pour les oiseaux présents sur notre territoire, l’hiver est la saison la plus difficile même s’ils craignent moins le froid que le manque de nourriture.

Grosbec-casse-noyaux ©Jean-Marc Chianea

La nourriture est indispensable pour affronter les basses températures or, c’est souvent à cette époque que les aliments sont les plus rares. Les sols durs et gelés les empêchent d’attraper les vers qui se sont profondément enfouis dans le sol et les graines se font rares. L’énergie qu’ils dépensent pour trouver leur nourriture (quand ils en trouvent) est considérable et n’est pas toujours compensée par leurs maigres repas. Nous pouvons donc les aider en leur fournissant une nourriture d’appoint. Mais attention, une aide maladroite peut causer du tort aux oiseaux, il y a des règles à respecter. Et puis, nourrir les oiseaux, c’est aussi l’assurance d’un beau spectacle toute la journée !

Quand les nourrir ?

Vous pouvez commencer le nourrissage aux premières gelées et l’étendre jusqu’au mois de mars lorsque l’hiver se prolonge. Vous devez leur donner à manger uniquement pendant cette période sensible, afin que leur comportement naturel soit respecté. Une fois le nourrissage commencé, ne l’interrompez pas jusqu’à l’arrivée des beaux jours, car les oiseaux seraient perturbés par ce changement alors qu’ils se sont peu à peu habitués à un point d’alimentation fixe. Réduisez petit à petit les rations quand le temps se radoucit et que les oiseaux commencent à montrer des signes de territorialité.

Attention, il existe des risques potentiels associés au nourrissage en période de reproduction. Au printemps, les oiseaux deviennent territoriaux. L’installation d’un poste de nourrissage peut alors provoquer de violentes interactions entre les oiseaux qui viennent se nourrir et ceux dont le territoire comprend la zone de nourrissage. Sur ce plan, les mésanges sont particulièrement irascibles : L’intrusion répétée de concurrents dans leur domaine peut se traduire par un échec des nichées. La transmission d’agents pathogènes : La concentration d’individus de différentes espèces sur et autour des nourrisseurs favorise le développement et la transmission de différentes maladies (voir fiche MFS « Maladies »). Les mangeoires (notamment plateau) sont suspectées d’augmenter la transmission de la salmonellose et de la trichomonose, et ainsi de contribuer au déclin prononcé de certaines espèces comme le verdier d’Europe. ). La concentration engendrée par le nourrissage pourrait affecter les taux de prédation par des prédateurs sauvages (épervier d’Europe) ou domestiques (chats). Le nourrissage supplémentaire en période de reproduction est à même d’affecter les processus de sélection et d’adaptation des populations d’oiseaux aux changements environnementaux. Plusieurs études ont démontré que des couples supplémentés pondaient plus tôt, et de telle sorte que la demande énergétique des poussins se trouvait décalée par rapport au pic de disponibilité alimentaire.

Un autre aspect du nourrissage, largement ignoré jusqu’à présent, est l’altération de la structure et de la composition de la communauté aviaire. En effet, toutes les espèces ne bénéficient pas de manière équitable du nourrissage, que celui-ci ait lieu en hiver ou en période de reproduction. Si le nourrissage supplémentaire est à même d’augmenter les densités de quelques espèces (pas forcément avéré mais c’est en tout cas le but recherché), alors il est possible que cette augmentation, au travers de processus de compétition, réduise les densités d’autres espèces.

Comment les nourrir ?

Mésange nonnette ©Thierry Vergély

Ne jamais mettre la nourriture en trop grande quantité pour éviter qu’elle ne moisisse et empoisonne les oiseaux. Installer des distributeurs à graines en cas d’impossibilité de nourrissage quotidien, changer l’eau des abreuvoirs régulièrement, les oiseaux ont soif même en hiver et ils ont besoin de se nettoyer le plumage, nettoyer très régulièrement les mangeoires, tenir les graines à l’abri de l’humidité, ne pas donner d’aliments salés, en cas de découverte de mortalité suspecte, stopper immédiatement tout apport de nourriture et désinfecter la mangeoire et ses environs. Vous veillerez toujours à mettre la nourriture hors de portée des prédateurs tels que les chats.

Que leur donner ?

La graine de tournesol biologique est la meilleure pour les oiseaux granivores, les mésanges en raffolent. Tous les matins, mettre une quantité suffisante des graines dans les mangeoires pour une alimentation jusqu’en milieu d’après-midi. Avoine, blé, maïs et cacahuètes non salés conviennent aussi pour les passereaux. L’eau est essentielle aussi en hiver pour la survie des oiseaux, pourtant on aurait tendance à l’oublier. Elle peut être donnée légèrement tiède, à l’aide d’un récipient peu profond, pour éviter les baignades mortelles. Attention : Une erreur fréquente consiste à leur donner les restes des repas. Or ils sont souvent trop salés, trop sucrés ou trop cuits pour de tels organismes.

Le pain et les oiseaux

Aux mangeoires : Beaucoup de passereaux des jardins deviennent granivores en hiver. Leur régime alimentaire se compose essentiellement de graines, de bourgeons, de baies, de fruits… La meilleure nourriture à distribuer est la graine de tournesol noire (mieux adaptée que la graine de tournesol striée), les cacahuètes fraîches (ou arachides avec la coque) non grillées et non salées, et le maïs concassé.

Bassins et plans d’eau urbains : Les canards de surface, les cygnes tuberculés, mais aussi les foulques macroules, les gallinules poule d’eau et les mouettes rieuses ne sont pas programmés pour digérer le pain. Ils ont un régime alimentaire principalement composé de résidus végétaux (feuilles, tiges, racines, graines…) auxquels ils ajoutent parfois des petits mollusques d’eau douce (limnées), des vers et des insectes aquatiques.

Le pain ne convient donc pas aux oiseaux sauvages :

  • Il contient trop de sel.
  • Les oiseaux ne peuvent pas digérer le pain : il provoque des gonflements dans l’estomac.
  • Le gluten provoque des maladies de foie.
  • Il engendre des problèmes osseux, provoquant une malformation des ailes appelée « ailes d’ange » qui les empêche de voler.
  • Les oiseaux perdent l’habitude de se nourrir seuls dans la nature.
  • Certains individus (cygnes, canards…) changent de comportements et peuvent devenir agressifs à proximité du lieu de nourrissage.

    Sitelle torchepot ©Riou del Prat Golinhac_Sylvie Desvignes-Michelin

En résumé

  1. Ne procédez pas au nourrissage en période de reproduction : La LPO préconise une aide hivernale qui s’étend globalement de la mi-novembre jusqu’à fin mars. Elle déconseille de nourrir les oiseaux en période de reproduction, au printemps et en été, afin d’éviter les risques potentiels associés au nourrissage.
  2. Choisissez la bonne mangeoire et entretenez-là
  3. Préférez les mangeoires verticales aux mangeoires plateaux. Créez plusieurs zones de nourrissage plutôt qu’une seule. Installez de préférence des mangeoires sélectives.
  4. Nettoyez les mangeoires avec une fréquence hebdomadaire pour limiter la transmission des maladies.
  5. Arrêtez immédiatement le nourrissage pendant 4 semaines si des oiseaux malades sont observés.
  6. Vérifiez la qualité des aliments (ne pas utiliser des aliments achetés l’hiver précédent et peut-être mal conservés).
  7. Quelques recommandations à suivre : Disposez les mangeoires dans des endroits dégagés, avec accès facile à des perchoirs en hauteur, pour éviter la prédation par les chats. Éloignez les mangeoires des fenêtres et baies vitrées pour limiter la mortalité par collision lors des envols brusques, très fréquents. Variez les nourritures proposées (graines différentes, graisses, pommes et autres fruits, mais pas de pain). N’oubliez pas un peu d’eau à proximité dans une coupelle.
  8. Remplacer le nourrissage par une solution plus pertinente : La solution la plus pertinente pour assurer une alimentation suffisante pour les oiseaux des jardins est d’augmenter la ressource disponible en graines, en arthropodes et autres invertébrés par une gestion plus écologique. Diversifiez les strates et les espèces végétales. Favorisez les espèces locales. Favorisez des variétés à fleurs et à fruits. Supprimez l’utilisation de pesticides. Ne taillez pas les haies de mars à août. Lors de la tonte des pelouses, privilégiez des coupes hautes, ne tondez pas toute la surface en même temps, gardez une partie non fauchée (tonte vers l’extérieur). Prendre des dispositions pour protéger la petite faune des chats (collerette colorée, répulsif, collier à grelots en période de reproduction…)

Mais d’où viennent-ils ?

Qu’est ce qui ressemble le plus à rougegorge ? Un autre rougegorge ! Celui que vous avez dans votre jardin en été est-il le même que celui qui est présent en hiver ? Difficile de la savoir car il est en effet quasiment impossible de différencier un individu d’un autre individu chez la plupart des oiseaux. On n’imagine donc pas que certains peuvent faire des milliers de kilomètres avant de se retrouver chez nous. Grâce aux baguages des oiseaux, on perçoit un petit peu mieux les trajets qu’ils font.

Bien que de taille beaucoup modeste, les passereaux n’ont pas à être jaloux des trajets effectués par les grands oiseaux. Ainsi, un Accenteur mouchet capturé en septembre 2002 en Norvège est venu passer l’hiver suivant 1765 km plus au sud à Saint-Rome-de-Tarn. Fait encore plus marquant, un Troglodyte mignon (un des plus petits oiseaux d’Europe) capturé en Lituanie en septembre 2002 est recapturé le printemps suivant à Saint-Rome-de-Tarn, soit à plus de 1800 km. Et que dire de cette Fauvette des jardins qui a parcouru 1754 km en 19 jours entre la Norvège et Laissac à l’automne 2003 ?

Revenons-en à au Rougegorge familier. Plusieurs données de baguages indiquent que certains oiseaux de l’est et du nord de l’Europe viennent hiverner en Aveyron :

  • un individu bagué en octobre 1995 en Russie est retrouvé mort en mars 1997 à Millau (1746 km)
  • un individu bagué en septembre 1998 en Suède est retrouvé mort un mois plus tard à Rignac (1429 km)
  • un individu bagué en septembre 2002 en République Tchèque est retrouvé mort en octobre 2003 à Onet-le-Château (1098 km)

Aider les oiseaux à nicher

Le printemps est la saison est la saison des amours et nos oiseaux ne dérogent pas à la règle. Seulement, de plus en plus de menaces pèsent sur eux et la destruction de leur habitats en particulier : destruction de haies, coupe d’arbres morts etc… Les espèces cavernicoles ont de plus en plus de mal à trouver des cavités pour nicher. Vous pouvez leur venir en aide en installant des nichoirs mais attention de ne pas le faire n’importe comment.

-Fiches explicative Mésanges
-Fiches explicative Chauve-souris

Pourquoi installer des nichoirs ?

Mésange bleue ©L Waeffler

Beaucoup d’espèces d’oiseaux nichent dans des cavités (rochers, maisons, arbres). Certains poussent le devoir jusqu’à les créer, comme les Pics et les Hirondelles. D’autres encore, se contentent de trous creusés par d’autres animaux. Une grande partie de ces « cavernicoles » ou « semi-cavernicoles » aime les vieux arbres ou les arbres fruitiers à hautes tiges. Dans notre société, ce genre d’abri se fait de plus en plus rare… Notre mode de vie et la maison de nos jours a en effet beaucoup changé ! Les fissures et les trous dans les façades des maisons sont systématiquement bouchés. Le grillage a remplacé la haie du jardin. Les désherbants ne tolèrent plus l’Ortie et ses compagnes sauvages. Il ne reste qu’une pelouse forme «tapis plein» d’où l’on chasse même les Pissenlits aux graines tant appréciées de nombreux oiseaux. Fini aussi nos bons vieux pruniers et pommiers! En plus de cet appauvrissement généralisé de nos jardins, les oiseaux doivent également faire face à une certaine absence de gestion écologique de nos espaces verts ainsi qu’à une agriculture intensive laissant peu de place à la biodiversité (disparition des haies, etc.).

Pour remédier à cette problématique, et contribuer à la protection de ces oiseaux, vous pouvez installer des nichoirs pour oiseaux dans vos jardins ou sur vos bâtiments ! Ils constituent une aide précieuse pour ces espèces, mais pas seulement :

  • en compensant une « offre » naturelle devenue tout à fait insuffisante, ces nichoirs artificiels jouent donc un réel rôle dans la protection de notre avifaune sauvage mais ils ont également bien d’autres bienfaits ; grâce à ces nichoirs nous pouvons également mieux observer certaines espèces d’oiseaux, mieux comprendre leurs mœurs, leurs vies. Ainsi, la pose en plus grand nombre de nichoirs sélectifs permet aussi d’étudier scientifiquement le comportement et la biologie des oiseaux nicheurs dans leurs habitats naturels ;
  • en favorisant la nidification des petits insectivores, la lutte anti-parasitaire naturelle prend également le pas sur l’emploi de pesticides aux effets indirects nocifs et incontrôlables. Saviez-vous qu’une famille de mésanges consomme environ 10.000 chenilles en 3 semaines ?
  • la pose de nichoirs constitue également un appoint très positif au niveau de l’éducation générale à la protection des oiseaux et à la conservation de la nature. Pour l’enfant de tout âge, le nichoir et ses occupants peuvent en effet stimuler son intérêt pour la nature et devenir une leçon pratique sur la vie de l’oiseau et l’intérêt que l’on doit démontrer pour sa survie et pour la vie animale en général.

Comment les confectionner ?

Mésange bleue ©Leslie Campourcy

  • Le meilleur matériau reste la planche brute de dix à vingt millimètres d’épaisseur.
  • Bien suivre les dimensions à respecter suivant l’espèce que vous voulez abritez
  • De préférence ne pas raboter ni peindre.
  • On peut recouvrir le toit de« roofing » ou d’une matière imperméable (huile de lin, 2 couches).
  • Il convient de nettoyer les nichoirs après le départ de la nichée. Il faut donc que le toit soit amovible pour y avoir accès
  • Il n’est pas nécessaire de placer un petit bâton à l’entrée ; cela facilite malheureusement l’incursion des prédateurs.
  • Il est bon de percer le « plancher » de quelques trous qui laisseront s’échapper les eaux d’infiltration.
  • Pour une meilleure fixation de longue durée, on pensera aussi à visser plutôt qu’à clouer ainsi qu’à fixer la planche du « sol » entre les parois latérales et non en dessous de celles-ci.

Plan Nichoir cavernicole  

Plan Nichoir semi-ouvert

-Plan Nichoir chevêche d’Athéna

-Plan gîte à chauve-souris

-Plan Hôtel à insectes

Pour vous aider, la LPO propose des nichoirs qui vous offrent les garanties nécessaires au succès de la nidification :

  • Respect des exigences en termes de dimensions (trou d’envol, cavité, hauteur…)
  • Prévention de tout risque contre les prédateurs (profondeur du nichoir, absence de perchoir…)
  • Présence de trous d’évacuation au fond du nichoir pour l’évacuation de l’humidité.
  • Absence de toute substance nocive pour les oiseaux (peintures, lasures, vernis…)
  • Sélection d’essences de bois résistant naturellement à l’humidité et aux intempéries, de manière à garantir la protection des nichées, et assurer une longévité maximale au nichoir.

Il ne vous restera plus ensuite qu’à admirer le spectacle que vous offriront les oiseaux et l’envol des jeunes du nichoir sera pour toute la famille un instant de grand bonheur et une formidable récompense !

Quand placer les nichoirs ?

Le nichoir peut encore être placé jusqu’en mars, mais la meilleure période est l’automne. Certaines espèces cherchent très tôt leur endroit de nidification. En hiver, le nichoir peut également servir d’abri et de dortoir.

Où placer les nichoirs ?

Placez les nichoirs où, logiquement, il devrait y avoir de la nourriture (naturelle), ceci pour éviter de trop grands trajets aux parents nourriciers. Il n’est jamais conseillé de disposer graines ou cacahuètes au printemps, car les oisillons risquent d’être privé des vitamines essentielles, obligatoires, à leur croissance. Les nichoirs pour espèces différentes doivent être placés à au moins 3 mètres l’un de l’autre. Ceux destinés à la même espèce doivent, eux, être placés à une distance supérieure à 15 mètres.

Comment placer les nichoirs ?

La hauteur est variable et dépend de l’oiseau à qui vous destinez votre nichoir ! Nous vous donnerons des conseils d’installation en fonction des différentes espèces d’oiseaux que vous souhaitez accueillir. Il est préférable d’orienter le trou d’envol vers l’est ou le sud-est pour mettre les oisillons à l’abri des vents dominants et de la pluie. Afin d’éviter que la pluie ne rentre trop facilement par le trou d’envol, deux solutions peuvent être combinée pour une meilleure efficacité : incliner d’abord légèrement le nichoir de façon à ce que le bas touche la surface qui accueille le nichoir et coincer un morceau de bois dans le haut pour le maintenir dans cette position…le tout avec un trou d’envol confectionné de façon à ce que ce ne soit pas horizontal à 100% mais légèrement incliné. Ne pas endommager les arbres : utilisez du caoutchouc, du fil de nylon ou veillez à poser des cales en bois entre le nichoir et le tronc. Mais s’il n’y a pas d’arbres dans le jardin, on peut tout aussi bien placer le nichoir sur un mur, une gouttière ou un poteau.

Entretien du nichoir

Nettoyer le nichoir chaque année, dès la fin de l’automne, avec de l’eau chaude et une brosse pour le débarrasser de ses parasites (notamment des puces des mésanges souvent très nombreuses) et des mycoses. Il est également opportun d’effectuer ce nettoyage dès que les jeunes mésanges ont pris leur envol. Enlevez alors les matériaux ayant servi à la construction du nid : une seconde nichée peut être envisagée, donc attention à ne pas nettoyer trop tôt… Veillez également si, avec le temps, il ne faut pas effectuer des réparations, remettre une couche protectrice pour protéger le bois, renforcer le sol, reclouer,… Attention à nos amis les chats et aux dégâts qu’ils peuvent causer…

Veillez à ce que les chats ne puissent avoir accès au nichoir. Les chats maraudeurs provoquent annuellement des grands dégâts parmi les (jeunes) oiseaux près de nos habitations. Aussi, si vous choyez quelques chats, il n’est pas conseillé de placer des nichoirs ni d’attirer des oiseaux près de chez vous. Sinon, il existe quelques astuces pour éviter que le chat n’atteigne la nichée : installer un grillage tout autour du nichoir, installer des collerettes en plastique sur le tronc en dessous du nichoir, placer une cale à l’intérieure de la boîte juste sous le trou d’envol pour gêner une éventuelle patte de chat, installer un grelot au collier de votre chat, etc.

Source : http://protectiondesoiseaux.be

Le suivi des oiseaux : Oiseaux des jardins

En France, près de 40 000 personnes participent à l’initiative « Oiseaux des jardins » et transmettent leurs observations sur les mangeoires en hiver et les nichoirs au printemps. Tout le monde peut participer à cet inventaire participatif, il suffit pour cela :

  • De choisir un jour et un créneau d’1 h d’observation.
  • De choisir un lieu d’observation.
  • D’observez et notez durant 1h tous les oiseaux qui fréquentent le jardin.
  • De saisir vos observations sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins (cf. site plus haut)

Une fiche d’observation et une description des espèces et du protocole vous sont proposés sur le site. C’est un bon moyen d’assurer le suivi de ces oiseaux, vos donnés une fois collectée pour en France étant envoyés au muséum d’histoire naturelle de Paris.

Si vous voulez participer au quotidien à la protection de la vie sauvage sur votre terrain et favoriser l’environnement en adoptant chez vous des gestes écocitoyens, vous pouvez rejoindre notre réseau de Refuges LPO.

Source : https://www.lpo.fr